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vache folle

Mise en contexte

Au début des années 1980, les éleveurs bovins du monde entier nourrissaient leurs bovins à l’aide de farine animal. Essentiellement, cette farine était composée de déchets de carcasses animales et autres éléments non comestibles par l’homme. Les animaux étaient nourris à faible coût, leur niveau de production était excellent, les consommateurs obtenaient de la viande à faible coût et les producteurs et supermarchés voyaient leurs profits augmenter. Les effets négatifs pour la santé des animaux la consommant étaient encore inconnus. Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes!
 

Épée de Damoclès

En novembre 1986, l’épée de Damoclès tomba : le premier cas de vache folle fut répertorié en Grande Bretagne. Les experts du milieu étaient tous unanimes, les farines animales étaient responsables de cette nouvelle maladie. Ce premier cas tira la sonnette d’alarme en Europe, les pratiques des éleveurs furent exposées au grand public, qui en fut complètement dégoûté, et poussèrent les gouvernements à légiférer voir interdire complètement l’utilisation des farines animales sur leurs territoires.
 
Il fallait limiter à tout prix la propagation de la maladie. Des mesures ont été prises en ce sens dont des mesures protectionnistes interdisant l’importation d’animaux d’élevage en provenance de pays susceptibles de voir la maladie de la vache folle éclore dû à l’utilisation des farines animales. Ceci incluait le Canada. Le premier cas de vache folle au Canada fut répertorié en 1993 en Alberta. Ce n’est qu’à partir de ce moment que le Canada s’est mis à légiférer face à l’utilisation des farines animales. D’ailleurs, fait à noter, elles sont toujours permises…
 
Il y a plus de 20 ans, monsieur Saint-Vincent élevait bovins de reproduction et chevaux sur sa ferme à destination d’Europe ou se trouvait la grande majorité de sa clientèle. Suite à la maladie de la vache folle et aux mesures protectionnistes de l’Europe, les portes du marché européen se sont complètement fermées pour les éleveurs comme monsieur Saint-Vincent. Il perdu ainsi sa principale source de revenu. La crise de la vache folle fut la goutte qui a fait déborder le vase pour monsieur Saint-Vincent qui était dégoûté par les pratiques de l’élevage conventionnelles et par les exigences économiques des supermarchés alimentaires.
 

L’arrivée de la certification biologique

L’heure était grave pour l’industrie bovine internationale. Elle devait trouver rapidement une solution à cette crise. C’est ainsi qu’une idéologie, qui avait été mise aux oubliettes puisque jugée comme non moderne et non productive, refit surface. Monsieur Saint-Vincent entendit parler de l’agriculture biologique pour la première fois lors d’une présentation à une foire agricole en Europe. Il fut complètement séduit par l’idée et était résolu à essayer cette façon de faire sur sa ferme.
 

L’appellation « biologique » une philosophie respectant le cycle de vie et développement normal des animaux et de l’agriculture.

 
L’idéologie derrière l’agriculture biologique est le respect de l’environnement et de la Nature. Il s’agit de respecter le cycle de vie et développement normal des animaux et de l’agriculture. Il faut cesser l’utilisation d’intrants dont le but est d’accélérer la croissance de production. Ceci se traduit par une non-utilisation d’agents chimiques nocifs pour l’environnement et la santé humaine comme les pesticides, herbicides, engrais chimiques, hormones de croissance, antibiotiques et OGM. Tous des intrants jugés nocifs et dommageables comme l’ont été les farines animales dans les années 80 à 2000. C’est l’application du simple principe de prévention. Nous ne savons pas les impacts à long terme sur l’environnement et sur la santé humaine tout comme nous ne savions pas, à l’époque, les effets négatifs des farines animales…
 
Finalement, plus de 20 ans après, monsieur Saint-Vincent est fier d’avoir pris cette décision qui changea sa vie pour le mieux ainsi que celle de ses animaux ! Les produits biologiques gagnent de plus en plus en popularité. Aujourd’hui, plus de 1000 clients sont servis à chacune de nos boucheries à chaque semaine. Notre boutique en ligne connait une forte croissance. Bref, les gens désirent ce qui a de mieux pour leur alimentation, des aliments et des viandes biologiques.

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